Philippe Folliot est l’actuel député de la 1ère circonscription du Tarn. Né le 14 juillet 1963 à Albi, il est aujourd’hui marié et père de 3 enfants.
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques (I.E.P.) de Toulouse en 1984 et titulaire d’un D.E.A. (Diplôme d’Études Approfondies) d’études politiques à l’université Toulouse I Capitole, ce « gaulliste social », ainsi qu’il aime se qualifier, est maire de Saint-Pierre-de-Trivisy de 1989 (il est alors le plus jeune maire de France) à 2000, conseiller général du canton de Vabre de 1994 à 2008 et conseiller régional de Midi-Pyrénées de 1998 à 2002.
Élu pour la première fois député en 2002, il est apparenté au groupe U.D.F. (Union pour la Démocratie Française), puis Nouveau Centre lors de sa réélection en 2007 sans toutefois adhérer à ce parti. Durant sa première législature, il est rapporteur pour avis du budget de la gendarmerie.
Depuis 2002, il s’est rendu sur la quasi-totalité des théâtres d’opérations extérieures (Tchad, Mali, Liban, Kosovo…), notamment cinq fois en Afghanistan pour rencontrer les hommes du régiment de sa ville, Castres, le 8ème R.P.I.M.A. (Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine). En 2009, il est élu vice-président de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l’Assemblée Nationale.
En novembre de la même année, il adhère au parti Alliance Centriste, et en devient le porte-parole national, puis le président exécutif le 20 septembre 2014. Il est aujourd’hui le Président national de cette composante fondatrice de l’U.D.I. (Union des Démocrates et Indépendants) après avoir été élu à l’unanimité en septembre 2016.
Soutien indéfectible de François Bayrou lors de ses tentatives présidentielles, il est réélu député de la nouvelle 1ère circonscription du Tarn en 2012. Il devient alors l’un des membres fondateurs de l’U.D.I. aux côtés de son président Jean-Louis Borloo et siège au comité exécutif. À partir de décembre 2014, il est désigné troisième vice-président du parti chargé des questions de défense nationale et de sécurité. En parallèle, à l’Assemblée Nationale, il passe secrétaire de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées.
En mars 2014, il est à nouveau élu maire de Saint-Pierre-de-Trivisy (Tarn) avant de céder son fauteuil un an plus tard à Pascal Cavaillès, qui devient le benjamin des maires du Tarn. En avril 2014, il devient Président de la Communauté de communes Val et Plateau Mont-de-Lacaune jusqu’à sa fusion avec la Communauté de communes Sidobre-Val d’Agout le 1er janvier 2017.
En mars 2015, en tandem avec Brigitte Pailhé-Fernandez dans le canton des Hautes Terres d’Oc, ils sont les deux seuls conseillers départementaux élus dès le premier tour. À l’occasion de ce scrutin, il prend la tête d’une coalition U.M.P.-U.D.I.-D.V.D. en vue de faire basculer le département. Cet objectif n’est finalement pas atteint, et la présidence du Conseil départemental lui échappe également au profit de Thierry Carcenac (P.S.).
Spécialiste des questions de la mer et de l’outre-mer, (voir bibliographie sur le sujet), il est en 2015 le premier élu de la République française à poser le pied sur l’île de Clipperton, unique territoire français du Pacifique nord. Suite à son rapport intitulé « Valoriser l’île de la Passion (Clipperton) par l’implantation d’une station scientifique à caractère international », remis à la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin en juin 2016, il fait adopter par l’Assemblée Nationale en novembre de la même année – et à l’unanimité ! – sa proposition de loi visant à donner un statut particulier à cette île – il faut souligner qu’il est l’un des rares parlementaires à avoir vu deux de ses propositions de loi adoptées ainsi !
Il a visité la quasi-totalité des départements et collectivités d’outre-mer et reste l’un des rares parlementaires à s’être rendu dans les Terres australes et antarctiques françaises, comme l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, l’île Amsterdam, et les îles Eparses (dont l’île Tromelin). Il est pour cette dernière à l’initiative avec ses collègues Laurent Furst (L.R.) et Gilbert Le Bris (P.S.) de la fronde parlementaire contre la ratification du traité de cogestion avec l’île Maurice. Il s’agit à ce jour de l’unique traité non ratifié par le Parlement.
En 2016, il est élu à l’unanimité président de l’Alliance Centriste à la place de Jean Arthuis, nommé président d’honneur. Dans son ouvrage, « Ma France – Chroniques des temps présents et futurs », il expose sa vision de notre société actuelle et à venir. Son vote de confiance va d’abord à Nathalie Kosciusko-Morizet dans le cadre de la Primaire de la Droite et du Centre où ni l’Alliance Centriste ni l’U.D.I. n’ont présenté de candidat. Puis en mars 2017, il annonce finalement son soutien à Emmanuel Macron à la prochaine élection présidentielle et s’implique pleinement dans cette campagne en étant le seul député de l’opposition à prendre position en sa faveur avant le premier tour. En remerciement, dans le cadre de son dernier rassemblement de campagne, le futur président de la République s’est rendu à Albi pour visiter sa Verrerie Ouvrière et tenir une dernière réunion sur la place du Vigan.
Le 18 juin 2017, Philippe Folliot est réélu député de la 1ère circonscription du Tarn dans le cadre de la majorité présidentielle et désigné Président de la délégation française à l’Assemblée parlementaire de l’O.T.A.N.
Attaché à son terroir, il est le président fondateur de l’association culturelle Marcel Guiraud, qui a initié le 1er restaurant-bibliothèque de France « La Biblioteca » à Saint-Pierre-de-Trivisy, et auteur, avec le photographe Max Armengaud, d’un ouvrage référence sur la Montagne Tarnaise « Nostra Montanha ».
Supporteur du Castres Olympique, du Sporting Club Albigeois, et du XV de France, il est trésorier de l’Association des parlementaires du rugby, et talonneur coprésident du XV parlementaire.