Au travers d’une question écrite du 10 octobre 2024, le sénateur Philippe Folliot avait souhaité interroger le ministre de l’économie, responsable des relations avec le groupe La Poste, au sujet du nouveau contrat de présence postale. C’est finalement le Premier ministre qui a souhaité répondre au sénateur.

Par le nouveau contrat de présence postale territoriale, La Poste s’engage à permettre l’ouverture plus régulière de ses agences, notamment le samedi matin, afin de s’adapter aux nouveaux besoins des usagers.

Le sénateur Philippe Folliot, a souhaité interroger le ministre délégué des collectivités territoriales sur la possibilité pour les bureaux de poste et les agences communales, qui suivraient ces nouvelles modalités, de bénéficier d’incitations financières.

 

Texte de la question :

M. Philippe Folliot interroge M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur les enjeux du nouveau contrat de présence postale territoriale pour la période 2023-2025. En effet, ce contrat est censé répondre à la demande croissante des usagers de bénéficier des services postaux en dehors des jours ouvrés et travaillés. Ainsi, La Poste s’est engagée, contribuant à la mission de service public d’aménagement du territoire, à permettre l’ouverture plus régulière de ses agences vis à vis de cette demande, et notamment à ouvrir le samedi matin. Dans ce cadre, il souhaiterait avoir l’avis du ministre sur la possibilité pour les bureaux de poste et les agences communales qui suivraient ces modalités de bénéficier d’incitations financières.

Cette question (nº 01048) avait été relancée après une non-réponse du ministère (n° 03431) et a finalement donné lieu à une réponse le 12 juin 2025.

Texte de la réponse :

Dans un contexte de baisse de la fréquentation de ses bureaux, qui s’est encore accentuée pendant la crise sanitaire, La Poste doit en permanence adapter les modalités de sa présence. Toutes les transformations et les adaptations horaires sont réalisées dans le respect du contrat de présence postale signé par la Poste, l’association des maires de France (AMF) et l’État. Les indemnités versées aux bureaux de poste et agences postales communales concernent les points éligibles aux crédits du fonds de péréquation. Néanmoins, aucune indemnité particulière n’a été décidée par l’observatoire national de la présence postale (ONPP) en cas d’élargissement des horaires. Dans l’actuel contrat de présence postale, La Poste, comme les représentants des élus, avaient pris l’engagement d’améliorer la qualité de service en échange d’un maintien de la compensation versée par l’État. Pour les agences postales communales (APC), il s’agit de respecter le seuil minimal d’ouverture des points de présence postaux, à savoir 12h par semaine. Pour les bureaux de poste, l’engagement qui a été pris est de renforcer notamment les ouvertures le samedi matin. En outre, aucune incitation financière n’a été votée afin de ne pas discriminer entre APC. Enfin, les indemnités prévues par le contrat de présence postale et révisées chaque année en fonction du taux d’inflation ne sont pas proratisées en fonction de l’amplitude horaire d’ouverture des différents points de contact. Quoi qu’il en soit, le Gouvernement demeure très vigilant quant au bon accomplissement par La Poste de ses missions de service public.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.
Vous devez accepter les conditions pour continuer